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Réouverture de la boutique au 96 rue vieille du temple, 75003, Paris. Découvrez notre nouvelle collection printemps/été 2024.


INTERVIEW / LE 12 JUILLET 2022

Marin Montagut

Découvrez le deuxième portrait de notre série
Ma Veste, Mon Travail.

Raconte-nous un peu ton parcours ?

Depuis mon enfance, j’ai toujours beaucoup dessiné. Je n’ai jamais vraiment aimé l’école et la seule matière qui me mettait du baume au cœur était le dessin. A 18 ans, après le bac, je suis parti à la Saint Martins à Londres pour découvrir la liberté de m’exprimer à travers différents supports dans l’art. Ce qui m’a permis de toucher à plusieurs médiums et de comprendre très vite que je ne voulais pas me cantonner à une seule forme de création. De par mes voyages, l’aquarelle a toujours été mon médium de peinture favori. J’emportais toujours une palette d’aquarelles dans mes bagages pour croquer les objets que je chinais dans les marchés aux puces.

Et puis, je suis arrivé à Paris à l’âge de 20 ans. Ce qui a été une véritable révélation. Un coup de foudre qui ne cesse de m’inspirer encore aujourd’hui dans mes créations. J’aime rendre hommage à cette ville qui m’a accueilli et qui m’inspire encore chaque jour. Aujourd’hui, c’est un bonheur et une grande liberté de pouvoir faire vivre mes aquarelles sur les objets que j’imagine. Ainsi que dans mes livres publiés chez Flammarion.

Mes aquarelles prennent véritablement vie une fois qu’elles arrivent sur différents médiums. La soie, la verrerie, la porcelaine, le papier mâché, tous ces supports sont des modes d’expressions tellement riches. Mon rêve d’enfant est devenu réalité quand j’ai ouvert il y deux ans ma toute première boutique au 48 rue Madame pour partager le monde qui m’entoure !

« Porter cette veste Le Mont Saint Michel c'est porter la veste de travail des artisans français. Elle se patine avec le temps, comme les objets anciens. C'est l'uniforme du savoir-faire français. »

Parle-nous de ton lien avec le passé, les éléments anciens, le vintage ?

En effet, je suis tombé dans la marmite des antiquités et de l’art dès mon plus jeune âge :-) Avec des parents antiquaires et une grand-mère artiste peintre, j’ai été baigné par l’univers de l’ancien et de la peinture. J’ai commencé à arpenter en poussette dès mon plus jeune âge les marchés aux puces, les salles des ventes et les musées... Je pense que tous ces objets d’hier ont façonné ma vision de la création.

Pour quelles raisons Paris t'inspire autant ?
Qu'est-ce qui t'inspire le plus ?

Paris est une source d’inspiration sans fin ! Je suis arrivé dans cette ville à l’âge de 20 ans et elle m’a tout de suite inspirée. J’aime lui rendre hommage dans mes créations et pouvoir transmettre à mon tour la magie de cette ville avec les voyageurs et les parisiens. Des souvenirs de Paris faits avec amour et délicatesse pour les gens qui aiment cette ville autant que moi.

Les objets anciens m’inspirent également beaucoup dans les objets que je crée chaque jour. C’est pourquoi j’aime chiner chaque weekend dans les marchés aux Puces pour puiser l’inspiration dans les objets d’hier. Les voyages sont également une grande source d’inspiration !

Ma collection de bougies parfumées est dédiée à mes voyages et aux lieux dont je veux me rappeler. La fleur d’oranger avec Bonjour Sicile ou bien la feuille de tomate avec Bonjour Normandie qui me rappelle mon potager en Normandie.

« Paris est une source d'inspiration sans fin… J'aime lui rendre hommage dans mes créations… »

Parle-nous un peu de ta boutique parisienne : qu'est-ce que l'on y trouve ?

J’ai ouvert le 48 rue Madame, près du Jardin du Luxembourg, pour faire rêver les adultes en les replongeant dans leur âme d’enfant. Je voulais faire partager aux parisiens ainsi qu’aux voyageurs le Paris d’antan, celui qui n’existe plus, celui où l’on prenait le temps de rêver. Je voulais un lieu qui rende hommage aux savoir-faire et à l’artisanat.

On peut y trouver tous les objets qui manquent à mon quotidien, illustrés de mes aquarelles : la collection d’art de la table en porcelaine émaillée, la verrerie soufflée à la bouche, des objets de décoration faits mains comme les livres à secrets inspirés du 18ème siècle, ou les vitrines à merveilles, des foulards de soie, ou encore des antiquités que je chine lors de mes voyages.
Le 48 rue Madame est comme une grande cour de récréation pour partager les histoires que j’ai envie de raconter et partager avec les gens qui me suivent !

Un futur projet qui t'enthousiasme le plus ?

Beaucoup de mes nouveaux dessins vont arriver sur la porcelaine avec de nouveaux designs également. Une toute nouvelle collection de verrerie illustrée par mes soins va également arriver très prochainement ! Deux nouvelles fragrances de bougies seront bientôt disponibles pour voyager dans deux nouvelles destinations. Un nouveau pop-up Store dans un grand magasin parisien verra le jour à la fin de l’été… Et puis, mon nouveau livre « Le Paris Merveilleux de Marin Montagut » va bientôt être traduit en coréen et japonais !

Sa sélection

LE MONT SAINT MICHEL

Maison fondée en 1913.

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