Interview / Le 6 décembre 2024

Louise Jourdan-Gassin

Découvrez le dixième portrait de notre série
Ma Veste, Mon Travail.

Racontez-nous l’histoire de votre marque.

Après avoir travaillé pendant cinq ans auprès d’un designer, j’ai eu le besoin de créer quelque chose qui me ressemble.

J’ai été élevée avec l’amour des maisons, des beaux objets et des belles matières. J’ai commencé avec une idée simple qui a rapidement trouvé son public. Cela m’a encouragée à fonder Série Limitée LOUISE.

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Site web : https://www.serielimiteelouise.com/

Instagram : https://www.instagram.com/serielimiteelouise

 

Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans la création d’objets du quotidien ?

Nous traitons nos collections Maison comme des collections de mode, avec des séries limitées qui se renouvellent à chaque saison. Ces objets du quotidien vont permettre de faire des jolies tables ou des cadeaux différents à la fois unique et durable. Mon premier défi a été de mettre en valeur un objet simple du quotidien souvent oublié : le torchon.

J’imprime tous mes produits à Paris, un choix important qui me permet de rester proche de mes créations. Je veille également à la qualité du lin lavé, qui doit être souple, doux, et qui s’adoucit encore au fil des lavages. Un peu comme le linge ancien qui passe de génération en génération …

J’aime aussi le caractère écologique du lin, une fibre qui ne nécessite ni engrais ni arrosage, et dont la transformation repose sur des procédés naturels.

 « Tout part d’une source d’inspiration forte : un livre ancien, une photographie, un lieu, une rencontre avec une marque ou un musée. »

Quel processus créatif suivez-vous pour imaginer vos nouveaux produits ?

Tout part d’une source d’inspiration forte : un livre ancien, une photographie, un lieu, une rencontre avec une marque ou un musée. Ensuite, je me lance dans une phase de recherche approfondie pour rassembler des images et des motifs. Chaque pièce est conçue pour être unique tout en s’intégrant harmonieusement à la collection.

J’adore collaborer avec des marques ayant une histoire, des archives riches en trésors comme des documents, photos ou papiers anciens. Je crée des collections personnalisées pour des marques ou des musées.

 

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Mon inspiration vient de tout ce qui m’entoure : un dessin de mon fils, une image dans un magazine, une exposition dans un musée. Je passe également beaucoup de temps à chiner, à ouvrir les yeux sur ce qui m’entoure. Je suis sensible aux photographies qui évoquent nos racines, faisant ressurgir des émotions ou des souvenirs.

Les images anciennes que je chine dans des brocantes ou des marchés spécialisés ont une capacité unique à relier les générations. Elles ne sont pas simplement des archives : elles portent des récits et des émotions. En observant une photo ancienne, on retrouve des détails familiers ou l’atmosphère d’une époque passée.

Comment définiriez-vous un repas de famille réussi ?

Du bon vin, des amis, de la famille, des enfants qui courent partout et une bonne musique !

 

Quelle est votre pièce Le Mont Saint Michel préférée ?

La veste de travail, bien sûr ! Mais aussi Madi, le trench ; Vesoul, la veste mi-longue en laine ; Paulize, le pantalon fluide et ample ; et Senna, le pull de pêcheur écru.

 

Une œuvre ultime à vos yeux ?

L’œuvre photographique d’August Sander, notamment sa série Hommes du XXe siècle que j’ai découvert récemment à Paris Photo. Avec 600 portraits réalisés entre 1892 et 1954, ildresse une coupe transversale fascinante de la société de l’époque, réunissant tous les métiers et classes sociales. Un travail monumental et inspirant.

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