Inscrivez-vous à notre Newsletter et recevez 10€ de réduction sur votre première commande !


INTERVIEW / LE 14 MARS 2023

Alice Roca

Découvrez le cinquième portrait de notre série
Ma Veste, Mon Travail.

Raconte-nous un peu ton parcours ?

Je viens de la mode : j’ai une formation dans la mode et j’ai travaillé pendant des années en tant que styliste. C’est vraiment mon métier premier de concevoir et de penser des collections pour des marques.

Depuis que j’habite en Normandie, il y 6 ans, j’ai travaillé plutôt en freelance. Aujourd’hui j’ai basculé quasi-totalement dans mon activité autour de la cuisine et de l’art de vivre sous le nom de « Alice in Food » qui est mon compte Instagram. Cela consiste principalement à créer des recettes de cuisine et des contenus digitaux, faire des vidéos et des photos, de la direction artistique.

Tout ce qui me plait dans cet univers, ce qui me touche dans la cuisine et le fait de vivre à la campagne est beaucoup inspiré par les plantes et la nature.

Qu’est-ce qui t’anime le plus dans ton métier ?

Je crois que c’est justement le fait que ce ne soit pas un métier, mais plein de métiers, que ce soit très varié : ça passe de la conception d’un univers, d’une table, de la prise de photos jusqu’à la fabrication. J’aime le fait de mettre les mains dans la pâte.

Autant dans la cuisine que dans le jardin, ce qui m’anime c’est d’être ancré, être en lien avec les matières et c’est ce que m’apporte la cuisine. Je trouve mon équilibre dans ce métier, j’y trouve toujours un aspect créatif, que ce soit dans la forme que je donne à mes plats, dans la photo ou la vidéo que je vais prendre, l’installation de la table…c’est ce que j’adore dans mon métier.

« J’ai grandi en allant à la campagne, mes parents avaient d’abord la maison de campagne de leurs parents, puis ils ont eu leur propre maison de campagne. On y allait tous les étés... »

Comment es-tu passée du monde de la mode à celui de la food ?

Ça s’est fait de manière assez organique, naturelle. Depuis toute petite, je cultive cet intérêt pour la cuisine, autant pour manger que pour faire à manger. Et puis, ce qui a été décisif et qui a fait tout basculer, c’est le fait de partir vivre à la campagne, d’être en freelance dans mon métier de styliste, de gérer beaucoup plus mon temps que d’être dans un bureau 5 jours sur 7, où je ne pouvais pas cuisiner comme je le fais ici en étant en freelance.

Et puis, je pense que le fait d’être au contact avec la nature et d’être inspirée par mon jardin, tout ça s’est bien coordonné pour que finalement je produise des recettes, que j’aie l’opportunité de faire mon premier livre, ça s’est fait comme ça.

Parle-nous de ton rapport particulier avec la nature et de ta vie à la campagne ?

Je crois que c’est de le vivre au quotidien, d’y être au contact. J’ai grandi en allant à la campagne, mes parents avaient d’abord la maison de campagne de leurs parents, puis ils ont eu leur propre maison de campagne. On y allait tous les étés, à chaque période de vacances, c’était mon univers déjà.

Et maintenant, le fait d’y vivre depuis de nombreuses années, pour moi ça a pris beaucoup d’importance, c’est un rapport quotidien en fait, c’est être en lien avec le temps qui passe. A la fois il y a une grande lenteur, par exemple, là on est en hiver donc tout est un peu gelé, en hibernation, et en même temps, il peut y avoir une fulgurance quand tout à coup, en été, les fleurs explosent de jour en jour et le jardin fleurit. C’est vraiment être sensible aux mouvements de la nature, à son rythme, et cela influe beaucoup sur mes envies de cuisiner, de manger, de composer.

« Pour moi c’est vraiment la veste de travail idéale de mi-saison qui est, en même temps solide et belle et qui vieillit bien : c’est ça qui est magnifique. La matière est vraiment hyper solide et j’ai vraiment cette sérénité qu’elle va vivre au fil du temps et de l’usage et ça me plait beaucoup. »

Comment ta nouvelle vie à la campagne a-t-elle changé la manière de te vêtir, ton rapport à la mode ?

C’est drôle parce qu’évidemment cela me tourne vers une mode beaucoup plus confortable dans le quotidien. Je suis également beaucoup moins dans la représentation parce que quand j’allais travailler tous les jours à Paris, rue Saint-Honoré, je me maquillais par exemple, j’étais beaucoup en talons. Le premier gros changement ça a vraiment été d’être beaucoup plus à plat : en sabot ou en chaussons l’hiver, ce qui a fait beaucoup de bien à mes pieds d’ailleurs pour l’anecdote ! Donc forcément du confort, plus de mailles aussi, mais mon rapport à la mode et au vêtement est toujours très fort et développé : j’aime tellement les couleurs, les matières, faire des looks, des associations, mettre un petit détail, un petit foulard, des boucles d’oreilles…

 

Il évolue car je ne m’habille plus de la même manière mais cette attention et ce goût que j’ai de la mode est toujours là et il s’exprime différemment, avec plus de pantalons par exemple, mais c’est assez sensible et j’ai le grand plaisir de travailler régulièrement à Paris, de faire des rendez-vous et dans ce cas de me maquiller, de mettre du vernis, mes bottes à talons…J’ai réduit aussi ma consommation et j’achète de moins en moins de vêtements, de chaussures, de sacs, pour en avoir quelques-uns auxquels je tiens, qui sont vraiment de grande qualité, ça aussi c’est une vraie démarche, j’ai beaucoup moins en quantité.

Comment définirais-tu l’univers « Alice in food » ?

C’est un peu difficile de parler de soi, même si évidemment je suis consciente de ce que je fais. Ce qui me vient à l’esprit, c’est de mêler la poésie de la nature, les couleurs, les formes…Ce qui m’attire avec un état d’esprit, une manière de vivre, un mode de vie est peut-être un éloge de la beauté au quotidien, et c’est parfois des petits détails, des petites beautés, mais des petites choses qui me font du bien et qui, j’espère, en les transmettant, font du bien aux personnes qui me lisent, qui regardent ce que je fais.

Quel est ton rapport avec notre veste de travail Le Mont Saint Michel, que représente-elle pour toi ?

Pour moi c’est vraiment la veste de travail idéale de mi-saison qui est, en même temps solide et belle et qui vieillit bien : c’est ça qui est magnifique. La matière est vraiment hyper solide et j’ai vraiment cette sérénité qu’elle va vivre au fil du temps et de l’usage et ça me plait beaucoup. C’est vraiment une pièce intemporelle et de super qualité. Et la couleur de ce bleu profond qui va avec tout et qui est aussi une petite lumière dans mon jardin, il éclate !

Un futur projet qui t’enthousiasme le plus ?

C’est probablement le début du travail pour mon prochain livre, j’ai vraiment adoré ce travail d’écriture et de photographies avec mon premier livre, et je suis trop excitée de me remettre à un autre projet et de me challenger pour qu’il soit différent : c’est la grosse entreprise de cette année.

Sa sélection

LE MONT SAINT MICHEL

Maison fondée en 1913.

Conseils

Autres

Newsletter